L’île Maurice en tête des pays africains selon le quotient intellectuel moyen

L’île Maurice est classée en tête des pays africains ayant le quotient intellectuel (QI) moyen le plus élevé, selon un nouveau classement publié par The African Exponent. Ce rapport s’appuie sur des données du World Population Review ainsi que sur les recherches de Richard Lynn et David Becker dans leur ouvrage The Intelligence of Nations.

Le classement, basé sur les niveaux de QI moyen à l’échelle nationale à travers le continent, reflète les différences dans les systèmes éducatifs, les influences culturelles et les héritages historiques qui façonnent le développement intellectuel des pays africains. En dépit de sa petite taille, l’île Maurice domine le continent avec un QI moyen de 86,56.

Les experts attribuent cette performance remarquable à un système éducatif bien structuré, multiculturel, à un taux d’alphabétisation élevé, à une gouvernance démocratique, et à une riche combinaison d’influences culturelles françaises, indiennes, africaines et chinoises. Le pays affiche un taux d’inscription universitaire élevé et constant, attirant de plus en plus d’étudiants étrangers. Les étudiants mauriciens brillent également dans les compétitions académiques internationales, renforçant la réputation de l’île comme modèle d’excellence intellectuelle.

Les pays d’Afrique du Nord se distinguent également, avec la Libye en deuxième position (QI moyen de 80,92) et la Tunisie en troisième (QI moyen de 79,22). Ces résultats reflètent les traditions intellectuelles profondément ancrées et les réformes éducatives menées dans ces régions, influencées par les civilisations anciennes et les développements modernes.

Les Seychelles occupent la sixième place avec un QI moyen de 78,76, bénéficiant d’un indice de développement humain élevé, d’un système éducatif de qualité, et d’un héritage colonial britannique et français. Madagascar se place neuvième avec un QI moyen de 76,79. Son système éducatif, influencé par le modèle français, continue de progresser malgré des défis liés aux infrastructures. L’accent mis sur la lecture et l’éducation communautaire contribue à cette performance.

Le rapport souligne que l’intelligence nationale, telle que mesurée ici, va au-delà de la richesse économique ou de la taille démographique. Elle reflète la capacité d’une société à apprendre, à traiter l’information, à résoudre des problèmes et à s’adapter – des compétences souvent façonnées par la qualité de l’éducation et la transmission du savoir entre générations.

En conclusion, les résultats montrent que de petits pays, grâce à des investissements stratégiques dans l’éducation et une forte valorisation culturelle du savoir, peuvent surpasser des nations plus grandes et plus riches en matière de capacité intellectuelle.